Lettre de mission de la CNDP en vue de la concertation continue
Télécharger 1067 Ko - document Adobe Acrobat Reader
Projet de plateforme de construction et d'assemblage d'éoliennes flottantes
sur la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer.
Concertation préalable du 14 | 10 | 24 au 23 | 12 | 24
Les garants CNDP peuvent demander des modifications ou des compléments aux réponses apportées à vos questions et avis. Dans ce cas il en sera fait mention en introduction de la nouvelle réponse.
Pour vous informer,
retrouvez tous les documents de la concertation et des documents complémentaires, ici
Bonjour, J'ai travaillé plusieurs mois sur le chantier de flotteurs d'éoliennes PGL en 2022 sur le site Eiffage Metal en ayant pris un logement sur la commune de Port Saint Louis. La distance (8km), le relief (plat) et la météo de la région le permettant, j'ai tenté d´utiliser le vélo pour ces trajets quotidiens (seulement 30minutes). Malheureusement le fort trafic de camions et l'absence d'infrastructure cyclable m'ont calmé dans mon élan. Ma question porte donc sur la création d'infrastructures cyclables séparées de la route reliant les villes à ces futurs sites industriels. Le port - en lien avec ce projet DEOS- peut-il s'engager avec les collectivités à en créer dans un avenir très proche ? Elles doivent être bien évidemment continues et sans coupure sous peine d'être inefficaces… En vous remerciant,
Afficher la réponseBonjour et merci pour votre contribution.
Au-delà de l'adaptation des infrastructures routières prévue par le Grand Port Maritime de Marseille, nous pensons que la mise en place de solutions adaptées aux enjeux de mobilité sur la ZIP de Fos devrait également passer par le développement d'une offre de mobilités douces.
La Métropole et le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône envisagent la création de lignes cyclables inscrites dans le Plan Local des Mobilités (PLM) et dans le Plan vélo de la Région Sud. Des études ont ainsi été réalisées, au cours desquelles le Grand Port Maritime de Marseille a été consulté. De fortes contraintes et réglementations telles que les plans de prévention des risques technologiques (PPRT), les lignes de canalisations, les sites SEVESO Haut, les Zones Natura 2000 ou encore les contraintes d'exploitation portuaire s'imposent aux études réalisées. A ce jour, le GPMM ne dispose pas d'éléments complémentaires sur la poursuite de ces projets et leurs variantes.
Néanmoins le GPMM peut préciser qu'il s'attache à répondre aux besoins formulés par les entreprises qui s'implantent sur le domaine portuaire. Ces entreprises auront la charge de proposer à leurs salariés des solutions de mobilités adaptées à leur éventuel souhait de réduction de leur empreinte carbone. Nous travaillerons également en étroite collaboration avec les acteurs publics et les autres industriels qui s'installent sur la zone industrialo-portuaire pour évaluer les besoins en termes de transport sur le territoire.
Bonjour à vous Mr le maire,
Vous nous permettez de donner notre avis et merci pour cela. Donc entendez que voyant ces chiffres assez énormes, pour une cause noble certes, sont surement bien investis, mais pensez également svp à vos administrés qui ne cessent de payer de plus en plus cher… pour le foncier, entre autres. Merci. Posez-vous quand même les bonnes questions.
Afficher la réponseJ'aime beaucoup les éoliennes, mais je trouve dommage que leur faire côtoyer des usines, de la pollution et de polluer la mer, qui n'en a pas besoin dans ce coin, pour leur construction.
Malheureusement, je dois donner une réponse négative pour ce projet.
Celle que j'ai achetée pour mettre sur mon balcon a plus de chance.
Ce coin de Fos sur Mer croule avec des projets non compatibles avec l'écologie. Par contre, Marseille se déleste sur Fos de tout ce qui gênerait sa ville.
Afficher la réponseBonjour Les trois composants du béton sont :
- Gravât
- Sable
- Ciment en tant que liant hydraulique
Une partie non négligeable de laitier de haut-fourneaux est présent dans le ciment, que ce soit du ciment de portland ou ciment bas carbone. Le principal fournisseur de laitier de la région est ArcelorMittal Fos sur Mer.
ArcelorMittal a arrêté un de ses deux HF, est passé de 4 Mt à 2 Mt de production d'acier, mis en place un four poche, et a un projet de four à électrofusion (Arc Électrique). Il n'y a pratiquement plus de laitier disponible pour 2025. Dans un futur proche la disponibilité du laitier va diminuer d'une manière sensible et poser des problèmes de production au cimentier de la région. Vicat et Lafarge, qui broient du laitier sur le GPMM sont à la recherche de sources alternatives.
Dans la mesure ou le flotteur en béton sera retenu, est-ce que Déos va sourcer du ciment à l'étranger et le faire venir par bateaux ? ou être livré de l'hinterland par Lafarge La Malle, Lafarge le Teil, Heidelberg Beaucaire ou Vicat Montalieu-Vercieu ? Quel sera alors le mode de transport.
Merci d'avance de votre réponse
Cordialement
Afficher la réponseBonjour et merci pour votre question.
A ce stade, la technologie de fabrication des flotteurs - acier ou béton - n'est pas définie. Le choix relèvera des futurs industriels implantés sur le site et des développeurs en charge du déploiement des parcs. Les deux matériaux présentent des avantages et des inconvénients. La part de composants d'origine locale d'un flotteur béton est bien plus importante et la France dispose d'entreprises de premier rang dans le domaine de la construction béton.
Dans le cas où le futur exploitant retiendrait la solution de flotteur en béton, il assumerait la maîtrise d'ouvrage et la gestion d'une centrale à béton et éventuellement celle d'une bande transporteuse qui pourrait être installée entre le site DEOS et le terminal minéralier, desservi par voie maritime, pour alimenter le site en matériaux (ciment, granulat, sable). Des alternatives sont également envisagées par l'utilisation de trains. Les choix sur l'origine des matériaux et notamment du ciment incombera à l'exploitant. Toutefois, le GPMM n'exclut pas d'intégrer des critères incitatifs traitant de ces aspects lors des procédures de mises en concurrence pour l'attribution des espaces portuaires dans l'objectif de limiter au maximum l'utilisation de la route.
Pas de nouvelles implantations industrielles tant que les réseaux routiers et ferroviaires ne seront pas à la hauteur des trafics futurs ! Les pouvoirs publics jugent indispensables ce développement mais il faut que le reste… précède le développement !
Afficher la réponseMadame, Monsieur, Je tiens à exprimer mon soutien au projet DEOS porté par le Grand Port Maritime de Marseille-Fos. Ce projet, en visant la construction d'une plateforme pour l'assemblage d'éoliennes flottantes, s'inscrit pleinement dans les objectifs de transition énergétique et de dynamisation de l'économie locale. Son impact potentiel en matière de création d'emplois, avec jusqu'à 2 000 postes directs et indirects, représente une opportunité majeure pour le département des Bouches-du-Rhône et la région PACA. L'initiative de DEOS renforce également la position stratégique de la région dans le secteur des énergies renouvelables en Méditerranée, en favorisant un mix énergétique plus durable et en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, je souhaite souligner certains points d'attention importants pour assurer le succès de ce projet et notamment l'impact environnemental : La protection des écosystèmes marins et terrestres doit être une priorité. J'encourage la réalisation d'études d'impact approfondies et la mise en œuvre de mesures pour minimiser les éventuels effets négatifs sur l'environnement. Les activités doivent se faire également en harmonie avec les activités locales existantes, sans dégradation des conditions de vie, notamment en matière de trafic, de bruit, et de pollution. En conclusion, je soutiens pleinement le projet DEOS et ses ambitions en matière de transition énergétique et de croissance économique pour notre région. Je suis convaincu qu'avec une prise en compte rigoureuse des enjeux environnementaux et sociaux, ce projet contribuera de manière positive au développement durable des Bouches-du-Rhône et de la région PACA. Je vous remercie pour l'attention portée à ces recommandations et vous adresse mes salutations distinguées.
Afficher la réponseBonjour et merci pour votre soutien au projet DEOS.
Compte tenu de ses caractéristiques, le projet est soumis à une autorisation environnementale et devra respecter la séquence « Eviter-Réduire-Compenser ». Des études spécifiques, dont certaines ont déjà été lancées, vont permettre d'affiner notre connaissance de l'impact du projet sur l'environnement. Ces études seront poursuivies et menées pendant la phase de participation du public et seront disponibles au stade de l'enquête publique si le projet se poursuit. Des inventaires 4 saisons ont déjà été initiés en mars 2023 spécifiquement pour ce projet et permettront notamment d'actualiser les enjeux de conservation de la faune et de la flore, tant à terre qu'en mer.
Quant au trafic routier, les dessertes de la zone du môle central font l'objet d'une attention particulière du fait des nombreux projets et trafics annoncés. Pour anticiper les besoins à venir, le GPMM porte un projet de réinvestissement dans les infrastructures routières sur le môle central. Le GPMM a d'ores-et-déjà lancé les études nécessaires à la requalification des voies d'accès des projets à venir, notamment les besoins éventuels de recalibrage de la route portuaire RP541 et, plus largement, de l'ensemble de la desserte. Au-delà de l'adaptation des infrastructures routières, la mise en place de solutions adaptées aux enjeux de mobilité sur la ZIP de Fos devrait également passer par le développement d'une offre renforcée de transports en commun et de mobilités douces. La réunion thématique du 3 décembre (18h) à Port-de-Bouc reviendra lors d'une de ses sessions sur la capacité d'accueil des infrastructures du territoire, nous vous invitons à y participer si vous êtes disponible (les informations sur ce RDV sont disponibles sur la page « Participer aux rendez-vous de la concertation »).
Bonjour, sortir des énergies fossiles représente une urgence absolue pour nous tous, et notamment pour les entreprises ou les décideurs politiques qui peuvent souvent avoir un comportement arrogant à ce sujet ("les écolos nous fatiguent avec leur changement climatique"), alors que l'impact du changement climatique sur nos modes de vie et donc sur l'économie va être énorme, et se fait déjà sentir largement sur notre territoire (canicules, sécheresses, incendies, inondations, etc.). En ce sens, développer les énergies renouvelables telles que l'éolien offshore semble pertinent, car les solutions sur la table ne sont pas si nombreuses... Le projet DEOS du port de Fos souhaite répondre aux nécessaires besoins d'industrialisation des flotteurs de ces éoliennes flottantes. Le dossier de cette concertation l'explique bien et détaille bien les enjeux. En revanche, et comme c'est souligné pour les autres projets industriels prévus sur le port, la question de la mobilité des travailleurs et des marchandises doit être traitée sérieusement et sous un angle de réduction de la dépendance au pétrole et à la voiture individuelle et aux camions, c'est à dire, à l'inverse de ce qu'on entend encore: "il faut agrandir les routes, il faut créer des nouvelles routes"... Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ces propositions, car je pense qu'il faut surtout proposer aux travailleurs et aux entreprises des alternatives efficaces.
Ainsi au lieu de proposer de manière simpliste une sorte de nouvelle autoroute entre Fos et Port Saint Louis ou un nième contournement, mes questions sont:
1/ est-il prévu un développement du rail pour l'approvisionnement du projet DEOS mais aussi de toute la zone portuaire, afin de réduire les milliers de camions qui encombrent et polluent nos routes ?
2/ est-il prévu en lien avec les collectivités des navettes efficaces et régulières mutualisées et financées en partie par les entreprises : elles ont des objectifs de réduction de CO2, permettre à leurs salariés de ne plus prendre la voiture leur permettrait de baisser leurs émissions ?
3/ est-il prévu de développer des pistes cyclables dignes de ce nom, d'autant qu'ici, l'argument "on n'a pas la place" ne tient pas. Car il faut se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps en France avant le développement incontrôlé de la voiture, les travailleurs "allaient à l'usine" en vélo. Cela permettrait aux travailleurs de faire le dernier km en vélo depuis une gare ou un arrêt de bus (bus équipé de porte vélo par ex., ça existe). ? La aussi, les entreprises doivent participer à l'effort financier.
4/ question bonus : à quelles formations climat / biodiversité (obligatoires?) sont soumises les équipes du port de Fos? Cela permettrait d'avoir toujours en tête les grands enjeux environnementaux lorsque des projets sont réfléchis... Merci par avance,
Afficher la réponseBonjour et merci pour votre question.
Au-delà de l'adaptation des infrastructures routières prévue par le Grand Port Maritime de Marseille, nous pensons que la mise en place de solutions adaptées aux enjeux de mobilité sur la ZIP de Fos devrait également passer par le développement d'une offre renforcée de transports en commun et de mobilités douces.
Le GPMM n'a pas vocation à exploiter les installations qu'il mettrait à disposition. La réponse à votre question ne peut être apportée que par les futures entreprises, non connues à ce jour, qui exploiteraient les installations.
Néanmoins le GPMM peut préciser qu'il s'attache à répondre aux besoins formulés par les entreprises qui s'implantent sur le domaine portuaire. Ces entreprises auront la charge de proposer à leurs salariés des solutions de mobilités adaptées à leur éventuel souhait de réduction de leur empreinte carbone. Nous travaillerons également en étroite collaboration avec les acteurs publics et les autres industriels qui s'installent sur la zone industrialo-portuaire pour évaluer les besoins en termes de transport sur le territoire.
La Métropole et le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône envisagent la création de lignes cyclable inscrites dans le Plan Local des Mobilités (PLM) et dans le Plan vélo de la Région Sud. Des études ont ainsi été réalisées, au cours desquelles le Grand Port Maritime de Marseille a été consulté. De fortes contraintes et réglementations telles que les plans de prévention des risques technologiques (PPRT), les lignes de canalisations, les sites SEVESO Haut, les Zones Natura 2000 ou encore les contraintes d'exploitation portuaire s'imposent aux études réalisées. A ce jour, le GPMM ne dispose pas d'éléments complémentaires sur la poursuite de ces projets et leurs variantes.
Sur le Môle Central, le GPMM étudie l'adaptation et la mise à niveau des fonctionnalités dont il a la charge en prévision de l'accueil des nouveaux projets sur la ZIP. Nous travaillons à l'élaboration d'options techniques pour les dessertes routières et ferroviaires ainsi qu'à la création d'une desserte alternative en cas de blocage des voies.
Par ailleurs, le principe du projet DEOS est d'éviter au maximum l'utilisation de la route en concentrant le plus d'activité au même endroit. Cela vaut pour les matériaux : l'arrivée du sable, ciment et granulats pourrait se faire par voie ferrée si le Port en pose la condition lors de l'AMI.
Le GPMM a un service environnement composé de deux pôles :
Les profils composant le service environnement sont formés et sensibiliser aux différents enjeux environnementaux.
Les éoliennes, leur cout d'installation, de raccordement et d'entretien sont trop élevés. L'extraction du sable et du métal qui les composent polluent gravement l'environnement. Elles ont aussi un impact sur la faune et la flore locale. L'altitude peut notamment poser des problèmes pour les oiseaux et les chauve-souris, qui peuvent être percutés par les pâles en mouvement. Elles ne fonctionnent pas tout le temps. Elles ont besoin d'un vent minimum pour démarrer et s'arrêtent à un vent supérieur à 90 km/h. Elles détruisent l'image de notre belle Provence et couteraient très cher aux contribuables. Ne pensez-vous pas que les villes qui entourent l'étang de Berre sont assez polluées par ces usines ? Les éoliennes n'arrangeraient pas la nature et surtout ne feront pas baisser le coût de l'électricité. Arrêtez !!!
Bonjour et merci pour votre contribution.
L'opportunité du développement de la filière éolienne a fait l'objet d'un débat public intitulé « la Mer en débat » qui a eu lieu sur les 4 façades maritimes hexagonales (dont la façade méditerranéenne) du 20 novembre 2023 au 26 avril 2024 où les enjeux pour l'avifaune ont notamment été débattus. Suite à cette concertation, l'Etat a rendu publics les objectifs de développement de l'éolien offshore le 17 octobre dernier (vous trouverez une actualité à ce sujet et le renvoi vers les sites officiels dans l'onglet « Actualités ») qui prévoit une montée en puissance progressive de l'éolien offshore. Ces ambitions de l'Etat ayant été débattues, le Port souhaite se positionner au service de ce développement grâce au projet DEOS qui ne prévoit pas de fonctionnement des éoliennes sur le Port, de nature à perturber l'avifaune.
Depuis la fin des années 2000, le développement des parcs éoliens en mer se fait à un rythme de plus en plus soutenu en Europe. Grâce aux progrès technologiques, à la structuration des filières industrielles et aux effets d'échelle, cela a mené à une forte décroissance du coût des parcs posés. Cette baisse de coût est déjà perceptible en France : les tarifs de l'électricité (hors raccordement) proposés par les lauréats des appels d'offres ont, selon la Commission de Régulation de l'Energie, baissé pour atteindre environ 45 €/MWh sur les deux derniers appels d'offres (appel d'offres n° 3, 2019 et appel d'offres n° 4, 2023), très en–deçà des prix de gros actuels de l'électricité (111 €/MWh en moyenne au premier semestre 2023). Ce tarif de référence est calculé à long terme mais pourra faire l'objet d'une indexation pour tenir compte de la hausse du coût des matières premières entre le dépôt de l'offre et le bouclage financier (toujours selon la CRE). En février 2024, le premier appel d'offre portant sur l'éolien flottant (AO5) a été notifié pour un tarif de référence de 86,45 €/MWh. Il est cependant difficile de calculer son actualisation sur l'année (multiplicité des index retenus par l'Etat, variation importante suivant le matériau de flotteur choisi, …).
Je suis contre ce projet qui est sur la zone dite "Le triangle" car ça menace directement mon emploi car je suis employé sur un navire de pêche professionnel et nous travaillons essentiellement sur cette zone !!!
Bonjour et merci pour votre contribution.
La pêche est règlementée par le Règlement Particulier de Police des Pêches dans le GPMM.
Les pêcheurs professionnels bénéficient d'une autorisation délivrée par la DDTM. Des zones de pêche sont autorisées selon le type de pêche pratiquée.
La zone à flot dans le prolongement du môle central est par exemple ouverte à la pêche professionnelle au filet.
Cette zone, au cœur de la zone de sûreté maritime, ne serait pas aménagée en totalité et ne représente qu'une partie limitée des zones autorisées (environ 1 %) :
Source : REGLEMENT PARTICULIER DE POLICE DES PECHES DANS LE GPMM, RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS N°13-2020-18, PREFECTURE DES BOUCHES-DU-RHONE, PUBLIÉ LE 25 JUILLET 2020
Je suis contre ce projet. Merci de nous laisser admirer cette zone sans votre projet.