Projet DEOS

Projet de plateforme de construction et d'assemblage d'éoliennes flottantes
sur la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer.

Concertation préalable du 14 | 10 | 24 au 23 | 12 | 24 

Retrouvez ici vos questions et vos contributions

Les garants CNDP peuvent demander des modifications ou des compléments aux réponses apportées à vos questions et avis. Dans ce cas il en sera fait mention en introduction de la nouvelle réponse.

Pour vous informer,
retrouvez tous les documents de la concertation et des documents complémentairesici

14 décembre 2024 à 21h53

Question de Jean-Marc M.

comment se fait-il qu'à 48 heures de la réunion de cloture de la concertation, les compte rendus des réunions plénieres thématiques ne soient pas disponibles? cela entrave le processus de concertation, où les avis dépendent aussi des contenus de ces réunions.

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Bonjour,

Vous trouverez les comptes-rendus des réunions publiques thématiques de la concertation préalable à l'onglet "Documentation - Comptes-rendus des rendez-vous". 
Les comptes-rendus de la concertation, accompagnés des supports de présentation, y sont systématiquement publiés dans les jours suivants les rencontres avec le public. L'ensemble de ces documents sont disponibles en ligne.


12 décembre 2024 à 17h52

Contribution de Matthieu B.

VALEMO, opérateur en exploitation & maintenance de centrales d'énergies renouvelables, actif dans l'éolien offshore depuis 10ans, apporte son soutien à la réalisation du projet DEOS qui constitue un levier de développement économique dans le cadre du déploiement de l'éolien offshore en Méditerranée. Cahier d'acteur en PJ.

Document à télécharger

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Nous vous remercions pour votre contribution.

8 décembre 2024 à 18h15

Question de Philippe Q.

Au cours de la réunion publique du 3 décembre, le GPMM a rapporté avoir été interrogé par des jeunes quant aux futures possibilités d'accéder à un emploi en alternance si le projet se réalise. Il n'a pas été répondu en séance à cette question. Merci donc de bien vouloir faire part de votre réponse ici. Philippe Quévremont, garant

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Bonjour et merci pour votre question.

Nous notons l'intérêt des jeunes sur ce sujet. Les employeurs seraient les entreprises utilisatrices des infrastructures développées sur le port dans le cadre du projet DEOS. Le GPMM ne peut donc s'avancer sur la politique de ces opérateurs en matière d'alternance qui relève de leurs prérogatives.

Toutefois, les enjeux liés à la formation nécessitent d'être anticipés et de mobiliser l'ensemble des parties prenantes d'une manière globale sur les territoires.

C'est l'objectif du projet MECENE (Métiers et Compétences Nouvelles pour l'Eolien en Méditerranée) qui vise à développer et adapter des formations existantes, intégrer des modalités de formation innovantes et accroitre le vivier de recrutement ainsi que l'attractivité des métiers de l'éolien offshore.

Le projet est en cours de montage et s'étalera sur une durée de 5 ans.

34 partenaires issus du milieu académique, scientifique, institutionnel, d'organismes régionaux et de réseaux professionnels prennent part au projet.

Le projet porte sur l'ensemble de l'offre de formation, en formation initiale, en alternance et formation professionnelle continue. Il est commun aux régions Sud et Occitanie.

Le GPMM réfléchit actuellement sur ses possibilités de contribution en propre à ce projet.


5 décembre 2024 à 09h45

Contribution de Thomas B.

Avec le parc éolien flottant de Provence Grand Large, EDF Renouvelables et ses partenaires ont été les premiers utilisateurs du port de Marseille-Fos pour assembler des éoliennes flottantes.

Fort de cette expérience et de celles acquises en France et à l'international dans l'éolien en mer, EDF Renouvelables insiste sur la nécessaire adaptation des infrastructures portuaires françaises pour répondre aux objectifs de développement de l'éolien en mer de demain : « Pas de port, pas de parc éolien en mer ». L'adaptation des ports est essentielle pour construire ces futurs parcs, et pour pérenniser la filière industrielle française associée.

Le projet DEOS est une brique nécessaire à la transition énergétique de la France.

Le document joint détaille la contribution détaillée d'EDF Renouvelables dans le cadre de la concertation du projet DEOS.

Document à télécharger

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3 décembre 2024 à 09h45

Question de Micheline D.

Quels sont les impacts et les dommages environnementaux par l'arrivée ce de projet d'aménagement du site ? Quelles seront les mesures prises pour protéger la biodiversité autour de ces constructions ?

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Bonjour et merci pour votre contribution.

La réalisation de cette nouvelle plateforme portuaire (construction du quai, dragage, renforcement des sols, infrastructures maritimes) pourrait induire des impacts négatifs sur les espèces et habitats naturels présents, qu'ils soient terrestres ou marins.

Depuis une dizaine d'années, le Port s'est impliqué dans la gestion et la conservation des espaces naturels de la ZIP. A travers le Schéma Directeur du Patrimoine Naturel définissant et hiérarchisant les niveaux d'enjeux et anticipant les impacts liés aux projets de développement économique, le môle central est désigné comme la zone avec les plus faibles enjeux écologiques à l'échelle de la ZIP du fait de son artificialisation (creusement des darses et dépôts des remblais sur le môle, remaniement des sols, …). Le choix du site d'implantation de DEOS a donc été privilégié sur ce secteur. 

Toutefois à l'échelle du site d'étude, les inventaires écologiques ont recensé des secteurs présentant de forts enjeux avec la présence d'habitats et d'espèces patrimoniaux.

Compte tenu de ses caractéristiques, le projet est soumis à une autorisation environnementale et la séquence « Eviter-Réduire-Compenser » sera appliquée et dimensionnée selon les choix d'aménagement.

Nous vous invitons à consulter le dossier de concertation (disponible dans la documentation du site web) pour plus d'informations sur les travaux et aménagements prévus (pages 49 à 52) ainsi que sur les impacts du projet sur l'environnement (pages 57 à 61).


25 novembre 2024 à 15h32

Contribution de Thomas L.

Nous souhaitons par cette lettre exprimer tout notre soutien pour la modernisation et l'adaptation au marché de l'éolien flottant du Grand Port Maritime de Marseille.

Document à télécharger

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22 novembre 2024 à 10h30

Contribution de Stéphane C.

Bonjour

Il m'apparaît important de porter à la connaissance du public et des parties prenantes cet article récent de Zone Bourse relayé l'agence Reuters.

Il incite, à mon sens, a minima, à une progressivité des aménagements (donc des investissements) publics à consentir au projet DEOS.

Bonne lecture.

Stéphane Coppey, administrateur FNE13, membre du Conseil de développement du GPMM.

 

Le secteur mondial de l'éolien en mer risque de ne pas atteindre ses grands objectifs en raison des obstacles qui s'accumulent, Zone Bourse, 19/11/2024.

Après une année de projets annulés, de turbines cassées et de ventes de baux abandonnées, le secteur mondial de l'éolien en mer n'a plus guère de chances d'atteindre les objectifs ambitieux fixés par les gouvernements des États-Unis, d'Europe et d'ailleurs, ce qui constitue un revers pour les efforts déployés dans la lutte contre le changement climatique.

Cette technologie occupe une place importante dans les stratégies gouvernementales visant à promouvoir les énergies renouvelables et à décarboniser le secteur mondial de l'électricité, car elle permet de produire de grandes quantités d'électricité à proximité de régions côtières densément peuplées. Le fait de manquer largement les objectifs fixés laissera un vide qui pourrait être difficile à combler.

Reuters s'est entretenu avec 12 entreprises d'éoliennes en mer, des chercheurs du secteur, des associations professionnelles et des responsables gouvernementaux dans six pays pour dresser un tableau global de l'état du secteur et de ses perspectives, et a constaté que la flambée des coûts, les retards dans les projets et les investissements limités dans la chaîne d'approvisionnement entravaient les installations.

"Nous sommes assez loin de ces objectifs", a déclaré Soren Lassen, responsable de la recherche sur l'éolien en mer au sein de la société d'études énergétiques Wood Mackenzie, lors d'une interview. Selon lui, les parcs éoliens offshore ont aujourd'hui un coût moyen mondial de 230 dollars par mégawattheure (MWh), soit une augmentation de 30 à 40 % au cours des deux dernières années et plus du triple de la moyenne de 75 dollars/MWh pour les installations terrestres.

Cette situation fait reculer les entreprises. BP a déclaré le mois dernier qu'elle envisageait de vendre une partie de ses activités dans le domaine de l'énergie éolienne en mer, et Equinor a abandonné en début d'année ses investissements au Viêt Nam, en Espagne et au Portugal. De son côté, GE Vernova, l'un des principaux fournisseurs de turbines du secteur, ne prend pas de nouvelles commandes.

"Nous ne prévoyons pas d'augmenter (notre) carnet de commandes sans que l'économie du secteur ne soit sensiblement différente de celle que nous observons aujourd'hui sur le marché", a déclaré Scott Strazik, PDG de GE Vernova, lors d'une récente conférence téléphonique avec des investisseurs.

L'année dernière, les gouvernements du monde entier se sont fixé pour objectif de tripler l'utilisation globale des énergies renouvelables d'ici à 2030, ce qui, selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), nécessiterait de porter la capacité éolienne offshore à 494 GW d'ici à la fin de la décennie, contre 73 GW à l'heure actuelle.

Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA, a déclaré à Reuters que l'éolien en mer devrait désormais manquer d'un tiers de son objectif. Selon les estimations de trois autres grands cabinets de recherche, le monde n'atteindra pas les 500 GW d'installations éoliennes en mer avant 2035.

EFFET TRUMP

Les gouvernements d'Europe, des Amériques et d'Asie ont cherché à soutenir le secteur avec des objectifs nationaux visant à attirer des développeurs aux poches profondes, notamment les grandes entreprises énergétiques mondiales Equinor, Orsted, RWE et Iberdrola.

Les États-Unis, par exemple, se sont fixé pour objectif en 2021 de produire 30 gigawatts d'énergie éolienne en mer d'ici à la fin de la décennie, mais ils disposaient de moins de 200 mégawatts en exploitation au mois de mai de cette année, selon le National Renewable Energy Laboratory (Laboratoire national des énergies renouvelables).

L'administration sortante du président américain Joe Biden a délivré des permis pour 15 GW de projets, organisé six ventes de baux sur plusieurs côtes et accordé des crédits d'impôt à l'industrie.

Cependant, l'éolien offshore américain est perturbé depuis l'année dernière par des projets et des contrats annulés, des ventes aux enchères gouvernementales suspendues et un accident de construction très médiatisé dans le cadre du premier grand projet commercial du pays.

L'industrie craint maintenant que le remplaçant de M. Biden, le président élu Donald Trump, ne tienne sa promesse électorale de démanteler les progrès de l'industrie, peut-être en suspendant les ventes aux enchères de baux.

"Étant donné les résultats des élections américaines, nous voyons des risques plus élevés qu'auparavant pour la mise en œuvre en temps voulu des projets d'éoliennes offshore dans ce pays", a déclaré Michael Mueller, directeur financier du développeur de projets offshore allemand RWE, aux journalistes lors d'une conférence téléphonique sur les résultats ce mois-ci.

Le cabinet d'études énergétiques Rystad a déclaré qu'il s'attendait à ce que les États-Unis atteignent moins de la moitié de leur objectif pour 2030.

Les représentants de l'administration Biden et de l'équipe de transition de M. Trump n'ont pas souhaité commenter cet article.

Carl Fleming, un associé du cabinet d'avocats McDermott Will & Emery qui conseille la Maison Blanche sur la politique en matière d'énergies renouvelables, a déclaré à Reuters que les États-Unis auraient du mal à atteindre leur objectif, quel que soit le candidat à la Maison Blanche, étant donné les conditions du marché.

L'EUROPE N'EST PAS NON PLUS À LA HAUTEUR

En Europe, Petra Manuel, analyste de l'éolien offshore chez Rystad, s'attend à ce que les pays ayant les objectifs les plus élevés en matière d'éolien offshore - le Royaume-Uni, l'Allemagne et les Pays-Bas - atteignent entre 60 % et 70 % de leurs objectifs. Les pays dont les objectifs sont moins ambitieux, notamment la Belgique, le Danemark et l'Irlande, ne devraient pas non plus atteindre leurs objectifs.

L'association professionnelle WindEurope, quant à elle, a déclaré qu'elle s'attendait à ce que l'Union européenne dispose d'une capacité éolienne en mer de 54 GW d'ici 2030, soit environ la moitié des 120 GW promis par les pays de la mer du Nord.

Le commissaire européen à l'énergie, Kadri Simson, a déclaré à Reuters que des retards dans la réalisation des objectifs n'étaient pas à exclure, mais qu'aucun n'avait été officiellement signalé par les États membres.

La Grande-Bretagne, le deuxième plus grand marché de l'éolien en mer après la Chine, n'atteindra pas non plus son objectif de 60 GW d'ici 2030, a déclaré Damien Zachlod, directeur général du développeur d'éoliennes en mer EnBW Generation UK.

Le Royaume-Uni a organisé sa meilleure vente aux enchères en septembre, ce qui a permis d'ajouter 4,9 GW de nouveaux accords. Mais les prochaines ventes aux enchères nécessiteront des volumes bien plus importants pour atteindre les 60 GW dans les temps, a-t-il ajouté.

"Ce sera très, très difficile et nous n'atteindrons pas l'objectif d'ici 2030", a-t-il déclaré. Un porte-parole du gouvernement britannique n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat.

LA CHINE CONTRECARRE LA TENDANCE

La Chine, qui est devenue le leader mondial de l'éolien en mer en 2022, va à l'encontre de la tendance mondiale.

Pékin a dopé son industrie avec des subventions et des coûts de financement peu élevés. La plupart des acteurs du secteur appartiennent à l'État et ont accès à des composants éoliens offshore fabriqués localement.

La Chine a représenté plus de la moitié des installations éoliennes offshore en 2023, avec 6,3 GW, et le groupe commercial Global Wind Energy Council estime que le pays installera entre 11 et 16 GW par an au cours des deux ou trois prochaines années.

L'achat d'équipements bon marché en Chine permettrait de réduire les coûts pour les promoteurs en Europe, au Japon et aux États-Unis, mais les gouvernements de ces pays ont cherché à encourager la production locale pour réduire la dépendance à l'égard de Pékin.

Ailleurs en Asie, des pays comme le Viêt Nam, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan ont cherché à développer l'éolien en mer, mais sont également confrontés à des difficultés liées à la flambée des coûts et à l'incertitude réglementaire.

Le Japon, par exemple, s'est fixé pour ambition de construire jusqu'à 45 GW de capacité éolienne en mer d'ici 2040, contre moins de 1 GW aujourd'hui. Mais les ventes aux enchères organisées jusqu'à présent par le pays ont été modestes, et le secteur est limité par des lois qui empêchent les navires non japonais d'opérer dans les zones d'éoliennes en mer.

Rebecca Williams, directrice générale adjointe du groupe commercial Global Wind Energy Council, a reconnu qu'il y avait un risque que l'industrie manque ses objectifs, mais a déclaré qu'il était encore possible de les atteindre avec les bonnes politiques.

"Bien sûr, chaque fois qu'il y a un objectif, il y a un risque qu'il ne soit pas atteint", a déclaré Mme Williams en marge de la conférence COP29 à Bakou.

"Mais ce n'est pas l'objectif qui va mettre les turbines à l'eau.

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20 novembre 2024 à 10h13

Contribution de Chantal C.

Je suis pour le projet d'éoliennes A CONDITION que cela ne porte pas préjudice à la faune et à la flore marine. Car nous avons des DAUPHINS dans cette zone.

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Bonjour et merci pour votre contribution.

Une inspection sous-marine de la zone du projet a été réalisée avec l'objectif d'identifier les biocénoses marines présentes. Les résultats de ces inspections ont permis de montrer l'absence d'enjeu concernant la biocénose marine et l'absence d'espèces protégées. Toutefois, d'autres enjeux liés au milieu marin ont été pré-identifiés comme l'acoustique sous-marine, c'est pourquoi des études spécifiques seront menées dans le cadre de la rédaction de l'évaluation environnementale afin d'identifier le paysage sous-marin et évaluer les espèces potentiellement présentes par la caractérisation de leur fréquentation du secteur, leur saisonnalité et l'utilisation de la zone. Au cours de cette étude des modélisations de propagation sonore seront réalisées pour établir le ou les scénarios acoustiques représentatifs les plus impactant. A partir de ces modélisations, la séquence ERC pourra être détaillée en prenant différentes formes telles que : l'adaptation du projet, des méthodes ou de son phasage à la saisonnalité des espèces, la proposition de mitigation sonore (exemple rideau à bulles) ou encore la mise en place de protocole spécifique de démarrage ou d'arrêt des travaux émettant des ondes acoustiques. Ces mesures seront adaptées avec l'objectif de réduire au maximum les incidences.


19 novembre 2024 à 15h27

Contribution de Matthieu D.
Pour ce projet industriel qui va dans le sens de la réindustrialisation annoncée de notre économie, qui va créer de l'emploi et qui plus est pour une industrie bénéfique pour l'environnement. Afficher la réponse
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17 novembre 2024 à 10h19

Contribution de Denis N.
Pour ce projet il est nécessaire que toutes les précautions soient prises pour limiter l'impact sur les oiseaux et poissons. Tenir compte des couloirs de migration et système d'effarouchement pour les oiseaux. Réduire l'impact sur les poissons et la flore sous-marine Afficher la réponse
Nous vous remercions pour votre contribution.

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Compte-rendu de la réunion de clôture de la concertation préalable

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Feuille de route 2024-2030 pour le développement industriel du golfe de Fos - étang de Berre

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Document de présentation, réunion publique de clôture du 17 décembre 2024

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